LES PRIX ORANGE ET CITRON 2025: LES VOTES SONT OUVERTS
Le concours des prix Orange et Citron est une initiative de l’AGIDD-SMQ. C’est en 1996 que ce concours a vu le jour. De 1996 à 1999, un jury nommé par le conseil d’administration étudiait les candidatures et procédait à la nomination des gagnants. Depuis 1999, un vote populaire permet de déterminer les récipiendaires de ces prix.
Qui peut voter ? Toute personne qui vit ou a vécu un problème de santé mentale et toute personne intéressée à la question du respect des droits des citoyens vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale peut voter.
Cet événement annuel vise à mobiliser autour de la défense des droits des personnes vivant ou ayant vécu un problème de santé mentale. C’est une façon concrète et originale de démystifier « la folie » dans son langage et dans son essence, tout en permettant aux personnes de s’approprier un certain droit de regard sur cette société qui trop souvent les exclut ou les marginalise. C’est une occasion qui leur permet de reprendre du pouvoir en ayant droit au chapitre, en devenant juge plutôt qu’accusé.
Le prix Orange est remis à une personne, un groupe, une association ou une institution qui, de par son implication, s’illustre pour le respect des droits des personnes vivant un problème de santé mentale.
Le prix Citron est décerné à une personne, un groupe, une association ou une institution qui, de par son implication, contrevient au respect des droits des personnes vivant un problème de santé mentale.
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PRIX ORANGE 2025
Pierre, une personne ayant subi un sevrage très difficile de benzodiazépines, a entrepris une démarche citoyenne visant à mieux encadrer la prescription de ces psychotropes à fort risque de dépendance. Il a dénoncé le manque d’informations concernant l’usage à long terme des benzodiazépines à l’émission Enquête, a lancé le site web https://benzoveillance.com/, documentant les risques de ces médicaments et a démarré le mouvement #FaireEntendreRaison, visant à sensibiliser les professionnel.le.s de la santé aux impacts de la prescription de benzodiazépines.
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Cet organisme d’entraide alternatif a soutenu l’initiative d’une personne première concernée pour instaurer un groupe d’entraide sur les autorisations judiciaires de soins et d’hébergement (AJSH). Ce groupe, composé de personnes sous AJSH ou à risque de le devenir, se rencontre en ligne, permettant aux personnes à travers le Québec d’y participer. Les membres du groupe ont réussi à faire valoir leurs droits, grâce au soutien de leurs pair.e.s, en échangeant et développant des astuces pour négocier les termes de l’AJSH ou éviter son renouvellement.
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En 2024, Me Martin-Ménard a représenté le groupe de promotion et de défense des droits Action Autonomie dans la création d’un recours collectif sur les gardes préventives. En effet, les personnes ayant été détenues en garde préventive plus de 72h entre le 1er janvier 2015 et le 4 novembre 2024 peuvent recevoir une compensation financière allant jusqu’à 1000$ par jour supplémentaire prévu par la Loi P-38.001. Cette démarche a pour but de faciliter les démarches judiciaires, en plus de faire valoir les droits des personnes qui ont été lésés par une garde illégale.
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PRIX CITRON 2025
Les installations de ce CIUSSS ont fait controverse au cours de l’année. L’urgence psychiatrique de Granby, n’étant pas dotée d’assez de places, a dû héberger des patient.e.s dans des bureaux et aucune solution à long terme ne semble envisagée. De surcroit, un rapport du coroner dénote des lacunes au niveau des services offerts et de la formation du personnel au CHUS de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke. Notons que ce rapport survient après celui concernant le décès d’Amélie Champagne. Les rapports de coroners, la couverture médiatique et l’inaction du CIUSSS sont déplorables.
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À la suite d’un rapport du Protecteur du citoyen, ayant pour mandat de s’assurer du respect des droits des citoyen.ne.s au sein des services de santé et de services sociaux, l’unité psychiatrique de l’hôpital du Centre-de-la-Mauricie s’est vue blâmée pour l’usage abusif de mesures de contrôle par le personnel soignant.
Le Protecteur du citoyen rapporte que les mesures de contrôle sont utilisées durant une trop longue période et ce, avant même que des alternatives aient été essayées. L’attitude désobligeante de certains membres du personnel et le laxisme au niveau de la tenue des dossiers sont aussi critiqués.
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Le Protecteur du citoyen dénonce les mesures d’isolement et de contentions abusives au sein de cette unité de réadaptation pour jeunes de 12 à 17 ans. On dénote entre autres le cas d’un jeune ayant été isolé environ 15 heures dans sa chambre. De plus, la nourriture est souvent insuffisante pour combler les besoins des résident.e.s. Enfin, l’insalubrité des douches et l’administration abusive et contrôlante de médicaments ont été dénoncés.
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